L’AIR DANS LE MONDE - Coût de la pollution de l’air : impact sanitaire du transport routier, Editions OCDE 2014

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La pollution de l’air extérieur tue plus de trois millions de personnes dans le monde chaque année, et est à l’origine de problèmes de santé chez un nombre croissant de personnes, allant de l’asthme aux maladies cardiovasculaires.

Le rapport de l’OCDE démontre, en se basant sur les nouvelles données épidémiologiques depuis l’étude de l’OMS sur la charge mondiale de morbidité en 2010, ainsi que sur les estimations de l’OCDE sur la valeur d’une vie statistique, que les impacts sanitaires de la pollution de l’air sont approximativement quatre fois plus élevés, et leurs coûts économiques considérablement plus importants, que les évaluations précédentes. Pour les pays de l’OCDE ainsi que pour la Chine et l’Inde, le coût de ces impacts est estimé à 3 500 milliards USD par an en termes de mortalité et de morbidité, et la tendance est à la hausse.

Lire en ligne : OCDE (2014) Le coût de la pollution de l’air : impacts sanitaires du transport routier, Editions OCDE

Le bilan de la qualité de l'air en France en 2013

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Le Commissariat général au Développement durable (Service Observation et Statistiques) du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE) vient de publier le bilan annuel de la qualité de l’air 2013.

Ce bilan démontre que la situation 2013 s’améliore légèrement par rapport à celle de 2012. Toutefois, les seuils réglementaires ne sont pas toujours respectés pour plusieurs polluants (NO2, PM10, O3, benzène, cadmium et benzo[a]pyrène. A noter que les tendances générales peuvent masquer des disparités temporelles et spatiales importantes, notamment selon que les mesures ont lieu  en milieu urbain ou rural, à proximité du trafic routier ou d’industrie. Enfin, les principaux épisodes de pollution survenus en 2013 sont détaillés.

Établi en partenariat avec la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) du MEDDE, ce travail a été réalisé avec l’appui de l’INERIS dans le cadre de ses travaux menés au sein du LCSQA et du consortium PREV’AIR à partir des données de concentration de polluants dans l'air transmises pour chaque région par les AASQA.

Télécharger le bilan annuel de la qualité de l’air 2013

Premières rencontres techniques autour des analyseurs automatiques de la composition chimique des particules

Dans le cadre du programme CARA, le LCSQA-INERIS a organisé fin septembre 2014 une première série de rencontres techniques avec l’ensemble des AASQA possédant un ou plusieurs analyseurs automatiques de la composition chimique des particules. Cet évènement a principalement porté sur la mise en œuvre et l’assurance qualité des analyseurs de carbone suie de type AE33 ainsi que des ACSM (« Aerosol Chemical Speciation Monitor »). Il a eu lieu au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE), site de Saclay (Essonne), et a permis la réalisation d’une vaste campagne d’inter-comparaison des AE33.

Qualité de l’Air : comment évaluer les politiques de gestion de qualité de l’air, à court et long terme ? L’intégration du facteur climatique

L’INERIS développe un outil d’évaluation des politiques de qualité de l’air intégrant le facteur « climat ».

L’IINERIS conduit depuis plusieurs années des travaux destinés à évaluer l’impact des politiques de gestion de la qualité de l’air. L'expertise de l'Institut est particulièrement sollicitée cette année, dans le cadre des discussions engagées autour du réexamen de la politique européenne dans ce domaine. Ainsi, des simulations ont été effectuées sur la qualité de l’air que l’on obtiendrait en 2030 selon diverses politiques étudiées par l’Union européenne.