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28 résultats correspondent à IMT Nord Europe
Lundi 27 janvier 2025
Rapport
Comparaison métrologique d’analyseurs, capteurs et préleveurs passifs de polluants gazeux atmosphériques – Application à l’ammoniac et à l’hydrogène sulfuré
La mesure sélective des polluants atmosphériques, gazeux et particulaires, est essentielle pour comprendre la chimie de l'atmosphère et les mécanismes de transfert des polluants. L'ammoniac (NH3) est le troisième composé azoté gazeux le plus abondant dans l'atmosphère, après le diazote (N2) et le monoxyde d'azote (NO). Il joue un rôle clé dans les processus physico-chimiques atmosphériques et, une fois déposé, dans les processus biogéochimiques avec des impacts sur les écosystèmes tels que l'acidification des sols et l'eutrophisation. De plus, l'ammoniac réagit rapidement avec les composés acides présents dans l’atmosphère comme l’acide sulfurique ou les acides nitrique ou nitreux, contribuant ainsi à la formation de particules fines. La nécessité de mieux comprendre le rôle de l’ammoniac relève d’une grande importance, alors que les émissions de ce composé provenant majoritairement du secteur agricole sont relativement constantes depuis ces dernières années et que le pays s'efforce d'élaborer des stratégies de gestion efficaces pour les particules fines, dans le but d'atténuer les préoccupations liées aux impacts sur la santé publique et sur l'environnement. Les émissions de sulfure d'hydrogène (H2S) proviennent de sources d'origine humaine telles que la production de gaz naturel ou le traitement des déchets, ou de sources naturelles telles que les émissions volcaniques ou la décomposition des algues dans les zones d'échouement. La présence de ce gaz dans l'atmosphère a des conséquences sur la santé humaine et les écosystèmes en participant notamment aux processus d'acidification des sols et des eaux. Afin d’étudier les phénomènes physico-chimiques dans lesquels interviennent le H2S et le NH3 dans l'atmosphère et de rendre compte de l'efficacité des mesures d'atténuation mises en place, une détermination fiable et traçable des concentrations dans l’air pour ces composés est nécessaire. Un étalon d’ammoniac dans l’air basé sur la méthode de génération dynamique par perméation en phase gazeuse sur une gamme de fractions molaires allant de 1 à 400 nmol/mol (1 à 400 ppb) permet le raccordement et l’étalonnage des analyseurs automatiques dans les laboratoires du LCSQA-LNE, avec des incertitudes élargies relatives inférieures à 2 % (k=2). De plus, le LNE travaille également sur le développement d’étalon de référence pour le H2S afin de répondre aux différents besoins exprimés par les AASQA. Cette référence pourrait dans un premier temps être basée sur la méthode de génération dynamique par perméation gazeuse, comme dans le cas de l’ammoniac. Cependant, ces raccordements ne peuvent être délocalisés jusqu’à la station de mesure ce qui pose la question de l’impact du déploiement sur le terrain des instruments de mesure. Par ailleurs, l’article 16 de l’arrêté du 16 avril 2021 relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l'air ambiant exige des AASQA qu’elles participent aux comparaisons interlaboratoires (CIL) préconisées par le LCSQA dans le but de de garantir l’exactitude et la qualité des données produites par le dispositif national de surveillance mais aussi d’améliorer les pratiques et d’identifier les axes des progrès à mettre en œuvre. Ces deux derniers objectifs étant encore plus importants pour la surveillance des polluants émergents ou d’intérêt national pour lesquels les méthodologies de surveillance ne font pas nécessairement l’objet d’un référentiel normatif. Dans ce contexte, le LCSQA-IMT Nord Europe a organisé deux CIL pour évaluer la mesure spécifique du H2S et de l'ammoniac. Ces CIL ont été réalisées du 28 novembre au 8 décembre 2022 au Centre d'Enseignement, de Recherche et d'Innovation Energie Environnement (CERI EE) de l'IMT Nord Europe à Douai. Les objectifs principaux de ces comparaisons étaient les suivants : (i) Valider la capacité technique de l'IMT Nord Europe à générer des mélanges gazeux de H2S et NH3 dans des matrices sèches et humides (Hr » 55%) en utilisant une ligne spécifique à haut débit revêtue en SilcoNert®2000 ; (ii) Estimer les éventuels biais entre les différents types d'analyseurs, capteurs et préleveurs passifs utilisés par les AASQA, les industriels et les laboratoires de recherche nationaux, basés sur des technologies de mesure différentes ; (iii) Tester la faisabilité de l'utilisation d'une chambre d'exposition pour accueillir des systèmes capteurs ou des préleveurs passifs pour les CIL à venir. Pour la CIL dédiée à la mesure du H2S, il s’agit d’un premier exercice regroupant six AASQA et l’IMT Nord Europe en tant que représentant du LCSQA, avec un total de sept analyseurs et deux capteurs électrochimiques. Les résultats de la comparaison dans une plage de mesure allant de 0 et 100 ppb ont permis d’évaluer la linéarité des dispositifs. Les réponses des analyseurs Teledyne API-T101 et des capteurs électrochimiques ont été fortement influencées par l'humidité, avec un écart relatif entre les pentes déterminées en air humide par rapport à celles déterminées en air sec pouvant atteindre +64%. Il est apparu que les performances de la majorité des analyseurs TAPI-T101 ont été influencées par la matrice sèche. En témoigne (i) une dispersion plus importante des données obtenues en air sec par rapport aux mesures en matrice humide (air humide et ambiant), et (ii) des z’-score plus satisfaisants (< 2) pour les mesures en air humide par rapport à l’air sec. Les mesures en air ambiant montrent des résultats satisfaisant pour tous les participants. La CIL pour l'ammoniac a impliqué huit AASQA, un industriel, deux laboratoires de recherche et l’IMT Nord Europe en tant que représentant du LCSQA. Cette étude a révélé une bonne cohérence des mesures pour la majorité des instruments, que ce soit dans une matrice synthétique (air sec ou humide) ou dans les mesures réalisées en air ambiant dopé avec des z’-score satisfaisants (< 2) pour la majorité des participants. Globalement, une grande homogénéité des données a été observée lors des mesures en air sec par rapport à celles en air humide. Cela est probablement dû au fait que les analyseurs équipés d’un filtre PM en entrée non chauffé semblent être davantage impactés par l’humidité, ce qui se traduit également par des temps de réponses nettement plus longs pour ces appareils. Les mesures en air ambiant dopé à 60 ppb d’ammoniac ont révélé des sous-estimations au regard de la concentration théorique générée d’ammoniac. Des travaux futurs seront axés sur l’amélioration de la génération de concentrations ciblées, stables dans le temps et reproductibles de polluants en air ambiant dopé. L’exploitation des données des deux CIL a permis de déterminer les variances de répétabilité et de reproductibilité associées aux mesures fournies par l’ensemble des participants. Les CIL dédiées au H2S et au NH3 ont également permis de confirmer l’opérationnalité de la chambre d’exposition en SilcoNert®2000 utilisée pour accueillir les systèmes capteurs et les préleveurs passifs. La comparaison entre les résultats obtenus par l’ensemble des analyseurs et les préleveurs Radiello® code 168 a montré une différence significative en matrice air sec et air ambiant dopé, contrairement à un bon accord en air humide.  Cependant, des travaux sont en cours afin de mieux caractériser cette chambre avant l’organisation de futurs CIL. Les résultats préliminaires ont montré une adsorption de l’ammoniac sur les ventilateurs utilisés pour l’homogénéisation dans la chambre, ce qui pourrait expliquer les sous-estimations des préleveurs Radiello® code 168 par rapport à la concentration moyenne déterminée par l’ensemble des analyseurs en air sec. Pour finir, la ligne spécifique à haut débit d’une longueur de 16 m, traitée en SilcoNert®2000 a démontré son applicabilité pour générer des concentrations stables et reproductibles de H2S et NH3 pour des concentrations allant jusqu’à 100 ppb, avec une humidité relative d’environ 55 % et à température de 23 °C ± 1 °C.   Inter-Laboratory Comparison – Ammonia and hydrogen sulphide in ambient air The selective measurement of atmospheric pollutants, both gaseous and particulate, is essential for understanding atmospheric chemistry and pollutant transfer mechanisms. Ammonia (NH3) is the third most abundant gaseous nitrogen compound in the atmosphere, after nitrogen (N2) and nitric oxide (NO). It has long played a crucial role in atmospheric chemical processes and, upon deposition, in biogeochemical processes such as soil acidification and eutrophication, impacting ecosystems. Moreover, ammonia rapidly reacts with atmospherically-formed sulfuric and nitric acids, contributing to fine particle formation. The need for a better understanding of its role has become evident in recent years, with increasing ammonia emissions from intensive livestock facilities are on the increase and the Nation works to craft effective management strategies for fine particles to address concerns about public health and environmental impacts. Hydrogen sulfide (H2S) emissions, whether from anthropogenic sources such as natural gas production or natural sources like volcanic emissions or algae decomposition in coastal areas, contribute to the presence of this gas in trace amounts in the atmosphere. H2S is concerning due to its detrimental effects on health. Moreover, it significantly contributes to the formation of atmospheric aerosols and participates in soil and water acidification processes. These H2S emissions have consequences for ecosystems and require accurate monitoring and measurement to assess their environmental impact. To study the physicochemical phenomena involving H2S and NH3 in the atmosphere and to assess the effectiveness of mitigation measures, a reliable and traceable determination of air concentrations for these compounds is necessary. In this context, LCSQA-IMT Nord Europe organized two interlaboratory comparisons (ILCs) to evaluate measurements of H2S and ammonia. These ILCs were conducted from November 28 to December 8, 2022, at the Centre for Education, Research and Innovation in Energy Environment (CERI EE) of IMT Nord Europe in Douai. The main objectives of these comparisons were to: validate the technical capability of IMT Nord Europe to generate H2S and NH3 gas mixtures in dry and humid matrices (Hr ≈ 55%) using a high-flow SilcoNert®2000 coated specific line. estimate potential biases between different types of analyzers, sensors, and passive samplers used by AASQAs, industries, and national research laboratories, based on different measurement technologies. test the feasibility of using an exposure chamber to accommodate sensor systems or passive samplers for future ILCs. For the H2S measurement ILC, it involved six AASQAs and IMT Nord Europe as a representative of LCSQA, with a total of seven analyzers and two electrochemical sensors. The comparison results in a measurement range from 0 to 100 ppb allowed for evaluating the linearity of the devices. The responses of Teledyne API-T101 analyzers and electrochemical sensors were strongly influenced by humidity, with a relative difference in humid-air to dry-air slopes reaching up to "+64%" compared to dry-air measurements. It was evident that the majority of TAPI-T101 analyzer performances were influenced by the dry matrix. This was evidenced by (i) a larger dispersion of data obtained in dry air compared to measurements in humid matrix (humid and ambient air), and (ii) more satisfactory z'-scores (< 2) for measurements in humid air compared to dry air. Ambient air measurements showed satisfactory results for all participants. The ammonia ILC involved eight AASQAs, one industry, two research laboratories, and LCSQA. This study revealed good measurement consistency for most instruments, both in synthetic matrices (dry or humid air) and in measurements taken in doped ambient air, with satisfactory z'-scores (< 2) for the majority of participants. Overall, a high level of data consistency was observed in dry air measurements compared to humid air. This is likely due to the fact that analyzers equipped with non-heated inlet PM filters appear to be more affected by humidity, leading to significantly longer response times for these devices. Measurements in doped ambient air at 60 ppb of ammonia revealed underestimations compared to the theoretically generated ammonia concentration. Future work will focus on improving the generation of targeted, stable, and reproducible pollutant concentrations in doped ambient air. The exploitation of data from the two ILCs allowed for determining the repeatability and reproducibility variances associated with measurements provided by the participants. The ILCs dedicated to H2S and NH3 also confirmed the operational effectiveness of the SilcoNert® 2000 coated exposure chamber used to accommodate sensor systems and passive samplers. The comparison between results obtained by all analyzers and Radiello® code 168 passive samplers showed a significant difference in dry air matrix and doped ambient air, while demonstrating good agreement in humid air. However, efforts are underway to better characterize this chamber before organizing future ILCs. Preliminary results indicated ammonia adsorption on the fans used for homogenization in the chamber, which might explain the underestimations of Radiello® code 168 passive samplers compared to the average concentration determined by all analyzers in dry air. Lastly, the high-flow specific line of 16 meters in length, treated with SilcoNert® 2000, demonstrated its applicability in generating stable and reproducible concentrations of H2S and NH3 for concentrations up to 100 ppb, with a relative humidity of approximately 55% and a temperature of 23 °C ± 1 °C.
Vendredi 20 décembre 2024
Rapport
Comparaison inter-laboratoires pour la mesure des métaux (As, Cd, Ni et Pb) dans les PM10
Le LCSQA-IMT Nord Europe a organisé avec le LCSQA-LNE en 2023 et pour la onzième fois depuis 2003, un exercice de comparaison inter-laboratoires (CIL) pour la mesure des métaux réglementés dans les PM10. Cette CIL permet de déterminer si les critères de qualité des directives 2004/107/EC et 2008/50/CE modifiées par la directive 2015/1480/CE concernant l’analyse de l’As, Cd, Ni et Pb dans les PM10 sont atteints par les laboratoires d’analyse, d’évaluer la fidélité (répétabilité et reproductibilité) des méthodes de mesures mises en œuvre et d’identifier les principales sources d’incertitudes. Il est important de contrôler la qualité de mesures des différents laboratoires réalisant des analyses de métaux pour les AASQA en France, afin de garantir la justesse et l'homogénéité (absence de biais entre les laboratoires) des résultats obtenus au niveau national. En 2023, 5 laboratoires indépendants ont participé à cet exercice : Laboratoire Carso (Lyon), Ianesco Chimie (Poitiers), Laboratoire départemental 31 EVA (Launaguet), Micropolluants Technologie (Thionville) et TERA Environnement (Crolles), auxquels s’ajoute l’IMT Nord Europe. Chaque laboratoire a analysé a minima les 4 métaux réglementés (As, Cd, Ni, Pb) de quatre filtres impactés de particules PM10 et dix filtres vierges en fibre de quartz (issus du même lot) qui leur ont été transmis par le LCSQA-IMT Nord Europe. Il a également été demandé aux laboratoires d’effectuer l’analyse de 10 échantillons de leur matériau de référence certifié (MRC) habituel afin d’estimer les taux de récupération lors de la minéralisation des particules. Deux solutions étalons préparées et certifiées par le LCSQA-LNE ont aussi été analysées par les laboratoires. Enfin, les laboratoires ont reçu 2 filtres impactés en PM2,5 préparés par le LCSQA-LNE selon 2 niveaux de concentrations pour les éléments réglementés As, Cd, Ni et Pb mais également pour les éléments optionnels V, Mn, Cu, Co. Tous les participants ont utilisé la méthode décrite dans la norme NF EN 14902: 2005, incluant une attaque en milieu fermé par minéralisateur micro-ondes à l'aide d'un mélange HNO3/H2O2 et une analyse par ICP-MS. En outre, 6 éléments supplémentaires (Co, Cu, Hg, Mn, V, Zn) ont été proposés en option pour l’analyse dans les différents échantillons fournis. Les résultats obtenus par les différents laboratoires sont globalement satisfaisants et comparables à ceux de la CIL de 2020. Tous les laboratoires détectent l’As, le Cd, et le Pb sur les filtres impactés de PM10 avec 100 % de leurs résultats compris entre les valeurs de Z-scores de -2 et 2. Les principales difficultés au niveau des analyses sur filtres sont identifiées pour le Ni dont la teneur était particulièrement faible lors de cet exercice pour 1 des échantillons. Les résultats obtenus sur l’Ech 3 (solution synthétique) et l’Ech 4 (solution de minéralisation de filtres) sont satisfaisants avec une reproductibilité inter-laboratoires de 7 % à 8 % pour le Cd, de 12 % à 16 % pour l‘As, de 7 % à 11 % pour le Ni et de 2 % à 4 % pour le Pb quelles que soient les solutions étalons. Les concentrations mesurées ne montrent pas de biais systématiques par rapport à la valeur de référence du LNE. Il est observé que le Z-scores d’un laboratoire pour la mesure du Pb dans Ech3 et d’un autre laboratoire pour la mesure du Pb dans Ech4 apparaissent dans la zone de surveillance (i.e. intervalle [-2 ; -3]) sans que cela n’affecte la qualité globale de leurs résultats. Par ailleurs, un dernier laboratoire présente un Z-score inférieur à -3 pour la quantification de l’As dans Ech3 qui n’est donc pas satisfaisante. Il est à envisager que la teneur estimée est voisine de la limite de détection pour ce laboratoire. L’efficacité de minéralisation représente une part importante de l’incertitude de mesure quel que soit l’élément considéré (de 44 à 51%). L’analyse proprement dite, induit une incertitude entre 34 et 41% sur la concentration élémentaire, alors que l’incertitude sur le débit de prélèvement d’air ne représente que 12 à 16% et celle liée à la contamination est peu significative, induisant une incertitude moyenne entre 0 et 6%. Les très faibles teneurs analysées lors de cette CIL montrent la capacité des laboratoires à mesurer avec l’incertitude requise, les éléments As, Cd, Ni et Pb (et pour certains également Mn, V, Cu, Zn, Co et Hg) pour des prélèvements hebdomadaires sur un site urbain de fond. Ils démontrent ainsi, la possibilité de réaliser un historique fiable des concentrations ambiantes à des teneurs réalistes. Les résultats de cette CIL sont présentés dans ce rapport qui a été distribué à l'ensemble des laboratoires participants, et est accessible aux AASQA sur le site LCSQA (rapport LCSQA CIL métaux 2023).   Inter-laboratory comparison for the measurement of As, Cd, Ni and Pb in PM10 In 2023, for the eleventh time since 2003, the LCSQA-IMT Nord Europe and the LCSQA-LNE organized an inter-laboratory comparison (ILC) exercise for the measurement of regulated metals in PM10. This ILC is be necessary to determine whether the quality criteria of Directives 2004/107/EC and 2008/50/EC, amended by Directive 2015/1480/EC, concerning the analysis of As, Cd, Ni and Pb in PM10 have been met by the analytical laboratories, to assess the precision (repeatability and reproducibility) of the measurement methods used and to identify the main sources of uncertainty. It is important to monitor the quality of the measurements made by the various laboratories carrying out metal analyses for the AASQAs in France, in order to guarantee the accuracy and homogeneity (absence of bias between laboratories) of the results obtained at national level. In 2023, 5 independent laboratories took part in this exercise : Laboratoire Carso (Lyon), Ianesco Chimie (Poitiers), Laboratoire départemental 31 EVA (Launaguet), Micropolluants Technologie (Thionville) and TERA Environnement (Crolles), plus the IMT Nord Europe laboratory. Each participant analysed at least the 4 regulated metals (As, Cd, Ni, Pb) in four filters impacted by PM10 particles and ten virgin quartz fiber filters (from the same batch) sent to them by the LCSQA-IMT Nord Europe. The laboratories were also asked to analyse 10 samples of their usual certified reference material (CRM) in order to estimate the recovery rates during mineralization of the particles. Two standard solutions prepared and certified by the LCSQA-LNE were also analysed by the laboratories. Finally, the laboratories received 2 PM2.5 impacted filters prepared by the LCSQA-LNE at 2 concentration levels for the regulated elements As, Cd, Ni and Pb, as well as for the optional elements V, Mn, Cu and Co. All the participants used the EN 14902: 2005 method, including a closed environment attack using a microwave oven with a HNO3/H2O2 mixture and an ICP-MS analysis. In addition, 6 additional elements (Co, Cu, Hg, Mn, V, Zn) were offered as options for analysis in the various samples supplied. The results obtained by the laboratories were generally satisfactory and comparable to those of the 2020 ICL. All the laboratories detected As, Cd and Pb on the PM10 filters, with 100% of their results falling between the Z-scores of -2 and 2. The main difficulties with filter analyses were identified in the case of Ni, the content of which was particularly low in 1 of the samples during this exercise. The results obtained for Ech 3 (synthetic solution) and Ech 4 (filter mineralization solution) were satisfactory, with inter-laboratory reproducibility of 7% to 8% for Cd, 12% to 16% for As, 7% to 11% for Ni and 2% to 4% for Pb for all standard solutions. The concentrations measured do not show any systematic bias in relation to the LNE reference value. One laboratory had an absolute Z score in the range [-2 ;-3] for the quantification of As in Ech3 and one for the quantification of Pb in Ech4, but this did not affect the overall quality of their results. The mineralization efficiency accounts for a significant proportion of the measurement uncertainty, whatever the element considered (from 44 to 51%). The analysis itself gives rise to an uncertainty of between 34 and 41% in the elemental concentration, while the uncertainty in the air sampling rate represents only 12 to 16%, and that associated with contamination is not very significant, giving rise to an average uncertainty of between 0 and 6%. The very low concentrations analysed during this ICL show the laboratories' ability to measure, with the required uncertainty, the elements As, Cd, Ni and Pb (and for some also Mn, V, Cu, Zn, Co and Hg) for weekly samples at an urban background site. They thus demonstrate the possibility of producing a reliable history of ambient concentrations at realistic levels. The results of this ICL are presented in this report, which was distributed to all participating laboratories and is available to AASQAs on the LCSQA website (LCSQA CIL metals 2023 report).
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Vendredi 17 février 2023
Rapport
Comparaison Inter Laboratoires 2022 - Niveaux 2 de la chaine nationale d’étalonnage des analyseurs de polluants atmosphériques gazeux inorganiques
Le LCSQA-IMT Nord Europe a organisé une Comparaison Inter Laboratoires (ECIL) du 26 au 28 septembre 2022. Cinq laboratoires français dits « de Niveau 2 » de la chaîne nationale d’étalonnage d’analyseurs de polluants atmosphériques réglementés (gaz inorganiques), un laboratoire privé français, deux laboratoires étrangers belges et le LCSQA (représenté par l'IMT Nord Europe) ont participé à l’exercice de comparaison : Le Laboratoire Métrologie d’AtmoSud – Etablissement de Martigues ; Le laboratoire d’étalonnage d’Air Pays de Loire (APL) ; Le Laboratoire Interrégional de Métrologie (LIM) d’ATMO Grand Est ; Le Laboratoire de Métrologie Auvergne - Rhône- Alpes – Atmo AuRA ; Le Laboratoire Grand Sud-Ouest (LGSO) d’Atmo Occitanie ; Le Laboratoire InterRégional d'Etalonnage (LIRE) d’Airparif ; Un laboratoire privé français ; Le Laboratoire Institut Scientifique de Service Public (ISSeP), Liège - Belgique ; Le Laboratoire Bruxelles Environnement (BE), Bruxelles - Belgique ; Le LCSQA-IMT Nord Europe (organisateur et participant, en charge de la mise en œuvre du système de génération). Les résultats sont anonymes conformément à l'accord avec l'ensemble des participants. L’objectif pour les participants est de mesurer avec ses propres moyens analytiques différentes concentrations de gaz (air de zéro, NO/NOx/NO2, O3, SO2 et CO) générées à l’aide d’une source spécifique (dispositif de dilution sur gaz sec) et distribuées à l'aide d'une ligne d'échantillonnage adaptée aux CIL élaborée par le LCSQA-IMT Nord Europe. Pour chaque gaz, le point zéro a consisté en une mesure sur air de zéro provenant d’une bouteille d’air de qualité type Air Scientifique (réf. : 6.0 de Messer, air de zéro choisi comme référence conformément au consensus national partagé dans le cadre de la chaîne nationale d’étalonnage). Hormis pour les oxydes d’azote, chaque gaz a fait l’objet d’une génération individuelle. Pour les oxydes d’azote, l’effet « matrice » (air ou diazote) a été étudié à un niveau de concentration de l’ordre de 200 et 800 ppb en NOx. Les résultats analysés par des calculs statistiques (test de Grubbs, écart normalisé) sur l’ensemble des participants n’ont pas révélé de valeurs aberrantes pour l’ensemble des polluants testés et pour l’ensemble des participants à l’exception d’un participant qui s’est retrouvé en dehors des tolérances acceptées pour l’écart normalisé sur le niveau « 20 ppm en CO/air ». Il convient de noter qu'en dépit de tests statistiques satisfaisants, les résultats obtenus sur les niveaux « 9 et 20 ppm en CO/air » pour le participant D, semblent éloignées de la médiane.     Inter-Laboratory Comparison 2022 -  inorganic gaseous pollutants LCSQA-IMT Nord Europe organized an Inter-Laboratory Comparison (ILC) from October 26 to 28, 2022. The objective for each participant was to measure with his own analytical means different concentrations of gases in zero air, NO/NOx/NO and CO generated using a specific source (dry gas dilution device) and distributed using a sampling line suitable for ILC and designed specifically. A private national laboratory, 2 foreign laboratories (Belgium), LCSQA (represented by IMT Nord Europe, host and participant, in charge of the implementation of the generation system) and five French laboratories so-called “Level 2” of the national calibration chain for atmospheric pollutants (inorganic gases), took part in the ILC: Laboratoire Métrologie - AtmoSud – Martigues (France); Laboratoire étalonnage - Air Pays de la Loire – Nantes (France); Laboratoire Interrégional de Métrologie- ATMO Grand Est – Strasbourg (France); Laboratoire Grand Sud-Ouest - ATMO Occitanie – Toulouse (France); Laboratoire InterRégional d’Etalonnage (LIRE) – Airparif – Paris (France). The two Belgian laboratories are: Laboratoire Institut Scientifique de Service Public (ISSeP), Liège – Belgium; Laboratoire Bruxelles Environnement (BE), Brussels – Belgium.   The zero air measurement consisted on measure on zero air coming from an air cylinder type Alpha2 or equivalent (zero air chosen as reference in accordance with the national calibration chain). Except for nitrogen oxides, each gas has been individually generated by diluting. For nitrogen oxides, the "matrix" effect (air or nitrogen) has been studied at a concentration level of around 200 and 800 ppb in NOx. The results have been anonymized after agreement of all participants. The results analyzed by statistical calculations (Grubbs test, normalized deviation) did not reveal outliers for all the pollutants tested and for all the participants except for one participant outside the accepted tolerances for the standard deviation on the level "20 ppm in CO / air". It should be noted that in spite of satisfactory statistical tests, the results obtained on the levels “9 and 20 ppm in CO / air” by 1 participant (D) seems far from the median.
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Nouvelle directive européenne sur la surveillance de la qualité de l'air : une mobilisation de tous les instants pour les experts du LCSQA
La nouvelle directive européenne relative à la qualité de l’
Mercredi 27 novembre 2024
Rapport
Vérification de la qualité et veille technologique sur les filtres utilisés pour la mesure des métaux dans les PM10 (2023)
Le  LCSQA-IMT Nord Europe assure un rôle de conseil, de transfert de compétence et d’expertise vers les AASQA, soit directement ou par l’intermédiaire de groupes de travail dans le domaine de la mesure des polluants métalliques dans les particules atmosphériques. En 2023, ce travail inclut l’analyse de filtres vierges en fibre de quartz précommandés par les AASQA et achetés en lots par SynAir’GIE. Cette année, 1 lot de filtres en fibre de quartz QMA Whatman GE (3000 filtres) a été contrôlé et caractérisé chimiquement vis à vis des teneurs en métaux et métalloïdes. Le lot testé a pu être validé car les teneurs des 4 métaux réglementés mesurés sur les filtres vierges testés étaient du même niveau que les lots des années précédentes. Les filtres ont ensuite été envoyés aux AASQA en fonction de leurs besoins durant l’année.   Quality check and technology watch of filters used for metals monitoring in PM10 LCSQA-IMT Nord Europe plays an advisory role, transferring skills and expertise to AASQA, either directly or through working groups in the field of metal pollutants measurements in atmospheric particles. In 2023, this work includes the analysis of virgin quartz fiber filters pre-ordered by the AASQA and purchased in batches by SynAir’GIE. This year, 1 batch of QMA Whatman GE quartz fiber filters (3000 filters) was controlled and chemically characterized for its metal and metalloid contents. The new batch tested was validated as its contents for the 4 regulated metals measured on the virgin filters were at the same level as the previous years’ batches. The filters were then sent to the AASQAs as needed throughout the year.
Mercredi 27 novembre 2024
Rapport
Vérification de la qualité et veille technologique sur les filtres utilisés pour la mesure des métaux dans les PM10 (2022)
Le  LCSQA-IMT Nord Europe assure un rôle de conseil, de transfert de compétence et d’expertise vers les AASQA, soit directement ou par l’intermédiaire de groupes de travail dans le domaine de la mesure des polluants métalliques dans les particules atmosphériques. En 2022, ce travail inclut l’analyse de filtres vierges en fibre de quartz précommandés par les AASQA et achetés en lots par SynAir’GIE. Cette année, 1 lot de filtres en fibre de quartz QMA Whatman GE (2900 filtres) et 2 lots de filtres QAT-UP Palflex (2000 filtres) ont été contrôlés et caractérisés chimiquement vis à vis de leurs teneurs en métaux et métalloïdes. Les 3 lots testés ont été validés car les teneurs des 4 métaux réglementés mesurés sur les filtres vierges testés étaient du même niveau que les lots des années précédentes. Les filtres ont ensuite été envoyés aux AASQA selon les besoins tout au long de l’année.   Quality check and technology watch of filters used for metals monitoring in PM10 LCSQA-IMT Nord Europe plays an advisory role, transferring skills and expertise to AASQA, either directly or through working groups in the field of metal pollutants measurements in atmospheric particles. In 2022, this work includes the analysis of virgin quartz fiber filters pre-ordered by the AASQA and purchased in batches by SynAir’GIE. This year, 1 batch of QMA Whatman GE quartz fiber filters (2900 filters) and 2 batches of QAT-UP Palflex filters (2000 filters) were controlled and chemically characterized for their metal and metalloid contents. The 3 batches tested were validated as their contents for the 4 regulated metals measured on the virgin filters were at the same level as the previous years’ batches. The filters were then sent to the AASQAs as needed throughout the year.
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