Contrôle Qualité de la chaîne nationale d’étalonnage

Type de documents
Rapport d’étude
Référentiel technique national
Non
Année programme
2013
Auteurs
J. Couette
Nom de l'organisme
LNE
Mots-clés

L'objectif de cette étude est d’effectuer des comparaisons interlaboratoires entre le LCSQALNE
et les AASQA pour s’assurer du bon fonctionnement de la chaîne nationale d’étalonnage
et pouvoir détecter d’éventuelles anomalies auxquelles il conviendra d’apporter des actions
correctives.
Contrôle qualité du bon fonctionnement de la chaîne d’étalonnage en NO/NO x , NO 2 , CO et SO 2 :
Le but est de faire circuler des mélanges gazeux de concentration inconnue (NO/NOx de l’ordre de
200 nmol/mol, CO de l’ordre de 9 μmol/mol et SO2 de l’ordre de 100 nmol/mol) dans les niveaux 3
pour valider les différents raccordements effectués dans le cadre de la chaîne nationale d’étalonnage.
En 2010, des mélanges gazeux de NO2 de l’ordre de 200 nmol/mol ont été rajoutés.
Ces mélanges gazeux ont été titrés par le LCSQA-LNE puis envoyés à des niveaux 3.
Ces niveaux 3 ont ensuite déterminé la concentration de ces mélanges gazeux avant et après réglage
de l’analyseur de station avec l’étalon de transfert 2-3, puis les ont renvoyés au LCSQA-LNE qui les a
titrés de nouveau.
En 2013, 3 comparaisons interlaboratoires ont été réalisées :
- Avec les réseaux de mesure QUALITAIR CORSE, ATMO NPDC, AIR PL, AIRPARIF et AIR LR de
mars à mai 2013,
- Avec les réseaux de mesure ATMO PC, LIGAIR, ORA (Guyane) et ATMO Picardie d’avril à
août 2013,
- Avec les réseaux de mesure AIR LORRAINE, MADININAIR, AIR BREIZH et ORA (La Réunion)
de septembre à janvier 2014.
En règle générale, les AASQA communiquent au LCSQA-LNE les concentrations mesurées soit sans
les incertitudes élargies associées, soit avec des incertitudes de mesure inexploitables (inférieures à
celles du LCSQA-LNE, valeurs très élevées…). Dans ces conditions, il n'est pas possible de traiter les
résultats par des méthodes statistiques.
Par conséquent, dans le présent document, le traitement des données est effectué en s'appuyant sur
l'ensemble des résultats obtenus depuis 2002 lors des campagnes précédentes qui ont conduit à
définir des intervalles maximums dans lesquels doivent se trouver les écarts relatifs entre les
concentrations déterminées par le LCSQA-LNE et celles déterminées par les niveaux 3 après
élimination des valeurs jugées aberrantes.
Globalement, en 2013, lorsque les concentrations aberrantes sont éliminées, les écarts relatifs entre
le LCSQA-LNE et les niveaux 3 restent dans ces intervalles qui sont les suivants :
- ± 7% avant et après réglage pour une concentration en SO2 voisine de 100 nmol/mol ;
- ± 6% avant et après réglage pour des concentrations en NO/NOx et en NO2 voisines de
200 nmol/mol ;
-  ± 6% avant réglage et ± 4% après réglage pour des concentrations en CO voisines de 9 μmol/mol.
Les résultats montrent que :
- Globalement la chaîne nationale d'étalonnage mise en place pour assurer la traçabilité des
mesures de SO2, de NO/NOx et de CO aux étalons de référence fonctionne correctement.
- Le fait de régler l’analyseur avec l’étalon de transfert 2-3 améliore de façon significative les écarts
relatifs, ce qui met en évidence une dérive de la réponse des analyseurs au cours du temps.
Contrôle qualité du bon fonctionnement de la chaîne d’étalonnage en O 3 :
Comme pour les composés SO2, NO/NOx, CO et NO2, le but est de faire circuler, dans les
niveaux 3, un générateur d’ozone portable délivrant un mélange gazeux à une concentration voisine
de 100 nmol/mol pour valider les différents raccordements effectués dans le cadre de la chaîne
nationale d’étalonnage.
La présente comparaison interlaboratoires a été effectuée avec 12 niveaux 3 en 2013, à savoir :
AIRAQ, ORA (La Réunion), AIR LR, AIR RA, QUALITAIR CORSE, AIR NORMAND, ATMOSFAIR,
ATMO FC, AIR LORRAINE, ORA (Guyane), ATMO PC et ATMO PICARDIE.
Les résultats obtenus en 2013 montrent que les écarts relatifs entre les concentrations en O3
déterminées par les 12 réseaux de mesure et celles déterminées par le LNE sont compris entre - 8 %
et + 4%.
Cependant, la première valeur du réseau 13 présente un écart relatif plus important (- 7,1%) avec la
concentration moyenne du LNE. En enlevant la valeur de cet écart, les écarts relatifs entre les
concentrations en O3 déterminées par les 12 réseaux de mesure et celles déterminées par le LNE
sont compris dans un intervalle de ±4 %.
De plus, les écarts relatifs observés entre les valeurs des AASQA et du LNE sont aléatoirement
répartis de part et d’autre de zéro.

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