Réduction optimisée du réseau de mesures fixes d'ozone

Type de documents
Note technique
Référentiel technique national
Non
Année programme
2012
Auteurs
M. Delias
Nom de l'organisme
INERIS
Thématique

Cette étude s’inscrit dans le cadre des travaux de coordination du LCSQA relatifs
au dispositif métrologique français. Elle a pour objet l’optimisation du réseau de
mesures fixes français grâce aux outils de géostatistique et à l’optimisation
statistique.
Ce rapport présente les résultats obtenus dans le cadre de l’étude sur
l’optimisation du réseau de mesures de fond d’ozone. L’objectif de celle-ci a été de
rechercher un réseau optimisé, à partir du dispositif actuel, opérationnel au 1er mai
2012, et de taille correspondant au nombre minimal de points de mesure fixes
d’ozone, imposé par la Directive 2008-50-CE concernant « la qualité de l’air
ambiant et un air pur pour l’Europe » et calculé d’après le zonage défini au 1er
janvier 2010.
Cet exercice d’optimisation, tel qu’il est réalisé ici, consiste en la minimisation
d’une fonction de coût, définie selon les besoins de l’exercice, et en la recherche
de la valeur pour laquelle le minimum est atteint. La première partie de ce rapport
détaille et justifie la méthodologie employée, du choix de la fonction de coût à
l’algorithme statistique utilisé pour la minimiser.
La deuxième partie présente les résultats obtenus selon les paramètres choisis
dans le processus d’optimisation et compare les cartes analysées des maxima
journaliers estivaux d’ozone des moyennes glissantes sur 8h, basées d’une part
sur le réseau opérationnel au 1er mai 2012 et d’autre part sur les réseaux
optimisés obtenus.
Enfin, la dernière partie de ce rapport compare les réseaux optimisés entre eux.
Cette étude fait ainsi apparaître un groupe de stations nécessaires à l’élaboration
de cartographies d’ozone et un deuxième groupe de stations dont les données
d’ozone apportent peu à la qualité de ces cartographies.
Ces résultats constituent le début du travail sur l’optimisation du réseau
français et démontrent l’efficacité de la méthodologie développée. Elle sera
appliquée prochainement aux réseaux NO2 et PM10 et pourrait être adaptée à
l’échelle régionale comme outil de recherche d’implantation de stations.

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