Contrôle qualité de la chaîne nationale d’étalonnage

Type de documents
Rapport d’étude
Référentiel technique national
Non
Année programme
2016
Auteurs
T. Macé
Nom de l'organisme
LNE

L'objectif de cette étude est d’effectuer des comparaisons interlaboratoires entre le LCSQA-LNE et les AASQA pour s’assurer du bon fonctionnement de la chaîne nationale d’étalonnage et pouvoir détecter d’éventuelles anomalies auxquelles il conviendra d’apporter des actions correctives.

Contrôle qualité du bon fonctionnement de la chaîne d’étalonnage en NO/NOx, NO2, CO et SO2 :

En 2016, les comparaisons interlaboratoires ont porté uniquement sur les composés NO/NOx et NO2. Le but était de faire circuler des mélanges gazeux de concentration inconnue (NO/NOx et NO2 de l’ordre de 200 nmol/) dans les niveaux 3 pour valider les différents raccordements effectués dans le cadre de la chaîne nationale d’étalonnage.

Ces mélanges gazeux ont été titrés par le LCSQA-LNE puis envoyés à des niveaux 3.

Ces niveaux 3 ont ensuite déterminé la concentration de ces mélanges gazeux avant et après réglage de l’analyseur de station avec l’étalon de transfert 2-3, puis les ont renvoyés au LCSQA-LNE qui les a titrés de nouveau.

En 2016, 3 comparaisons interlaboratoires ont été réalisées :

  • Avec les réseaux de mesure AIR PACA, ATMOSF’Air Bourgogne, ATMO CA, AIR RA et AIR Normand de mars à mai 2016,
  • Avec les réseaux de mesure AIR COM, LIMAIR, AIRAQ et GWAD’AIR d’avril à août 2016,
  • Avec les réseaux de mesure  ATMO AUVERGNE, AIRPARIF, ASPA, ORAMIP et  ATMO FRANCHE COMTE de septembre à décembre 2016.

En règle générale, les AASQA communiquent au LCSQA-LNE les concentrations mesurées soit sans les incertitudes élargies associées, soit avec des incertitudes de mesure inexploitables (inférieures à celles du LCSQA-LNE, valeurs très élevées…). Dans ces conditions, il n'est pas possible de traiter les résultats par des méthodes statistiques.

Par conséquent, dans le présent document, le traitement des données est effectué en s'appuyant sur l'ensemble des résultats obtenus depuis 2002 qui ont conduit à définir des intervalles maximums dans lesquels doivent se trouver les écarts relatifs entre les concentrations déterminées par le LCSQA-LNE et celles déterminées par les niveaux 3 après élimination des valeurs jugées aberrantes.

Globalement, en 2016, lorsque les concentrations aberrantes sont éliminées, les écarts relatifs entre le LCSQA-LNE et les niveaux 3 restent dans ces intervalles qui sont les suivants :

  • ± 6% avant et après réglage pour des concentrations en NO/NOx et en NO2 voisines de 200 nmol/mol.

Ces résultats montrent que :

  • Globalement la chaîne nationale d'étalonnage mise en place pour assurer la traçabilité des mesures de NO/NOx et de NO2 aux étalons de référence fonctionne correctement ;
  • Le fait de régler l’analyseur avec l’étalon de transfert 2-3 peut dans certains cas améliorer les écarts relatifs, ce qui met en évidence une dérive de la réponse des analyseurs au cours du temps.

 

Contrôle qualité du bon fonctionnement de la chaîne d’étalonnage en O3 :

Comme pour les composés SO2, NO/NOx, CO et NO2, le but est de faire circuler, dans les
niveaux 3, un générateur d’ozone portable délivrant un mélange gazeux à une concentration voisine de 100 nmol/mol pour valider les différents raccordements effectués dans le cadre de la chaîne nationale d’étalonnage.

La présente comparaison interlaboratoires a été effectuée avec 14 niveaux 3 en 2016, à savoir : ORAMIP, ATMO CA, AIR COM, MADININAIR, ATMO Auvergne, ATMO Nord Pas de Calais, AIRPARIF, ASPA, GWAD'AIR, LIMAIR, AIR BREIZH, Air Pays de La Loire, LIG'AIR et ATMO PACA. Les temps de transport entre la France métropolitaine et les DOM étant très longs, le LCSQA-LNE n’a toujours pas à ce jour réceptionné le générateur d’ozone envoyé au réseau GWAD'AIR en novembre dernier. Par conséquent, la concentration « retour » du générateur d’ozone n’a pas pu être déterminée et les résultats obtenus seront reportés dans le rapport de 2017.

Les résultats obtenus en 2016 montrent que les écarts relatifs entre les concentrations en O3 déterminées par les 13 réseaux de mesure et celles déterminées par le LCSQA-LNE sont de ±5%.

De plus, les écarts relatifs observés entre les valeurs des AASQA et du LCSQA-LNE sont aléatoirement répartis de part et d’autre de zéro.

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