Qualité de l’air intérieur : l’INERIS étudie la formation de composés secondaires lors de l’utilisation de produits ménagers

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L’INERIS a réalisé, en collaboration avec le CSTB et l’IRCELYON, une étude sur les émissions, dans l’air intérieur, de polluants volatils issus des activités domestiques (utilisation de produits d’entretien). Réalisés dans le cadre du programme PRIMEQUAL et co-financés par le Ministère chargé de l’Ecologie, ces travaux confirment l’importance de prendre en compte, dans l’évaluation des émissions, les phénomènes de réactivité des polluants et de formation de composés secondaires.

Le rapport Activités domestiques et qualité de l’air intérieur : émissions, réactivité et produits secondaires, issu des travaux co-pilotés par le CSTB et l'INERIS est désormais en ligne sur le site Primequal.

Consulter la note de l'INERIS

Les activités domestiques (utilisation de produits ménagers) entraînent des émissions de composés organiques volatils (COV) pouvant réagir avec des oxydants présents dans les environnements intérieurs par transfert depuis l’extérieur ou provenant d’équipements électroniques. En particulier, les terpènes peuvent réagir avec l’ozone pour former notamment du formaldéhyde (Nazaroff and Weschler, 2004) dont les effets sur la santé ont été démontrés (Wolkoff et al., 2008), mais également des aérosols organiques secondaires (Sarwar and Corsi, 2007) dont la composition chimique n’est encore que partiellement connue (Hallquist et al., 2009) et dont les effets sanitaires commencent à être démontrés (Baltensberger et al., 2008; Nawrot et al., 2007). Les émissions des produits ménagers, les composés secondaires formés, doivent donc être identifiés pour évaluer l’exposition résultante des occupants.

 

Laura CHIAPPINI, ingénieur à l’INERIS, a été à l’initiative de ce projet et l’a porté jusqu’à son terme. L’originalité et la qualité du projet ADOQ, la richesse de ses enseignements, sont à l’image de Laura, de sa rigueur, de son savoir, de sa générosité, de son enthousiasme. Elle nous a quittés en août 2013. Son absence continue de résonner dans les couloirs de l’Institut et ses collègues garderont la mémoire de tout ce qu’elle a pu apporter à l’expertise de l’INERIS